- caloyer
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• 1509; gr. mod. kalogeros « bon vieillard », de kalos « beau, parfait » et gerôn « vieillard »♦ Didact. Moine grec, religieuse grecque, de l'ordre de saint Basile; par ext. Religieux de l'Église d'Orient.⇒CALOYER, ÈRE, subst.Religieux grec de l'ordre de Saint-Basile :• Dieu, n'en déplaise au prêtre, au bonze, au caloyer,Est capable de tout, lui qui fait balayerLe bon goût, ce ruisseau, par Nisard, ce concierge,Livre au singe excessif la forêt, cette vierge, ...HUGO, L'Art d'être grand-père, 1877, p. 63.Prononc. et Orth. :[
], fém. [-
]. Transcr. donnée ds Pt ROB., Pt Lar. 1968, Lar. Lang. fr. ainsi que ds LITTRÉ et FÉL. 1851. Pour FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 37 et 45 ,,-oy- se prononce [-
-] ds oyat, caloyer, coyau, coyer, coyot, coyote, coyoté, ayant compte``. À comparer avec les transcr. de LAND. 1834 ([kaloê-ié]) et de GATTEL 1841, NOD. 1844, DG et BARBEAU-RODHE 1930 ([kalwaje]) dans lesquelles la diphtongue -oy- a suivi l'évolution normale; à ce sujet cf. aboyer. Pour les hésitations de la prononc. de ce mot, cf. également BUBEN 1935, § 78. Ds Ac. 1762-1878. Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. et QUILLET 1965 admettent la var. caloger. Étymol. et Hist. XIVe s.-XVe s. caloier (E. DESCHAMPS, IX, 156, A. T. ds R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 289); 1509 caloyer (J. LE MAIRE, Œuvres, III, 371, Stecher, ibid.). Empr. au gr. mod. kalogeros (g se prononçant y) proprement « bon vieillard » gr.
« beau » (en gr. class.) puis « parfait » (en gr. post-class.) et
« vieillard »; cf. le m. fr. calogere, 1418 (CAUM., Voy. d'oultr., p. 45 ds GDF. Compl.). Fréq. abs. littér. :4.
caloyer, yère [kalwaje, jɛʀ] n.ÉTYM. 1509; caloier, 1392; grec mod. kalogeros « beau vieillard », de kalos « beau », et gerôn « vieillard ».❖♦ Didact. (hist.). Moine grec, religieuse grecque, de l'ordre de saint Basile.0 J'avais disputé un point du gaillard d'arrière à deux gros caloyers qui ne me l'avaient cédé qu'en grommelant.Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, II, IV.➪ tableau Principaux noms de religieux.
Encyclopédie Universelle. 2012.